Une conférence d’Irène Margaritis

Bouger peu, dormir peu ou mal, manger trop ou trop peu et ignorer ses rythmes biologiques sont autant de facteurs de risque pour notre santé. Mais comment être actif si l'environnement professionnel, éducatif et bâti ne le permet pas? Manger diversifié si l’offre n’est pas là ? Alors que la recherche nous éclaire sur l’effet de multiples interactions entre ces facteurs, ne faudrait-il pas opter pour une vision intégrée du risque sanitaire qui considère l’individu dans son ensemble et dans sa relation à l’environnement? De l’offre alimentaire aux plans d’urbanisme: plaidoyer à partir d’exemples concrets pour une approche globale et interdisciplinaire de la santé humaine basée sur l’évidence scientifique.

Irène Margaritis est professeure de physiologie humaine à l’Université Nice Sophia Antipolis détachée auprès de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, à Maisons-Alfort, en France où elle est chef d’unité d’évaluation des risques liés à la nutrition.

Cette conférence est réalisée avec le soutien du Service de coopération et d'action culturelle du Consulat général de France à Québec.

Conférence présentée le 11 mai 2012 dans le cadre du colloque international organisé conjointement par le Groupe de recherche sur l’éducation éthique et l’éthique en éducation (GREE) et l’Association francophone d’éducation comparée (AFEC) sous le thème «Éduquer et former au vivre ensemble dans l’espace francophone et ailleurs» lors du 80e Congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS).

Avec la participation de Sarah Croché (Université catholique de Louvain), José-Luis Wolfs (Université libre de Bruxelles), Yasmine Charara (Université de Montréal) et Rachel Solomon Tsehaye (Université de Bourgogne).

Une conférence de Guy Rouleau

Développer un vaccin en quelques mois au lieu de plusieurs années en a ébahi plus d’un. Et si cela devenait la norme en recherche? L’Institut-hôpital neurologique de Montréal, le Neuro, est devenu un chef de file mondial en matière de science ouverte. Finis les brevets et le secret en recherche, l’institut offre à tous les chercheurs le libre accès à sa banque d’échantillons biologiques et à ses données, et accélère le partage des découvertes de médicaments. Résultats? Plus de collaborations entre les scientifiques, entre les universités et l’industrie pharmaceutique, et au final des découvertes scientifiques nettement plus rapides. Une histoire de science bien réelle, révolutionnant la recherche telle qu’elle se fait aujourd’hui.

Guy Rouleau, neurologue et chercheur, est directeur de l’Institut-hôpital neurologique de Montréal, le Neuro. Professeur au Département de neurologie et neurochirurgie de l’Université McGill, directeur du Département des neurosciences au Centre universitaire de santé McGill. En 2020, il s’est vu décerner l’Ordre du Canada pour sa contribution exceptionnelle à la recherche clinique en santé, ainsi que le Prix Canada Gairdner Wutghman pour son leadership en médecine et en sciences médicales.

Cette conférence est organisée avec la collaboration de la Fondation Gairdner, dans le cadre des conférences Gairdner, et avec le soutien du ministère de l'Économie et de l'Innovation du Québec.

Avec Julie Lavigne, membre de l'Institut de recherches et d'études féministes et professeure au Département de sexologie.