Midi-étudiant de Gabrielle Roy-Grégoire, candidate à la maîtrise en sciences de l’environnement de l’UQAM, sous la direction d’Isabel Orellana, professeure du Département de didactique de l’UQAM.

Résumé

Cette présentation a mis en lumière la résistance présente dans la mobilisation sociale qui émerge au Québec face à la multiplication de projets extractifs, spécifiquement face à ceux qui s’insèrent dans la transition énergétique globale. Se basant sur une recherche de maîtrise, cette présentation ciblait précisément le cas du projet minier Authier, en Abitibi-Témiscamingue, afin d’explorer l’attitude et le discours critique grandissant à l’égard du lithium. À l’échelle mondiale, la transition énergétique est associée à un capitalisme vert. Au Québec, elle s’articule entre autres par un plan d’électrification des transports, ciblant certains métaux essentiels à ce nouveau marché tels que le lithium. Depuis une décennie, un boom extractif marque le secteur minier et s’accompagne d’une montée de conflits socio-écologiques sur le territoire. Ils soulèvent des enjeux de justice environnementale et mènent à une réflexion quant à la place des projets extractifs dans le cadre des actions provinciales spécifiques à la crise climatique. Dans le contexte de l’Abitibi-Témiscamingue, jamais un projet minier n’a été bloqué par les habitants de la région. La résistance sociale contre le projet Authier est donc d’une lutte sans précédent. Cette recherche a pour objectif d’étudier une situation de conflit socio-écologique lié à un nouveau type d’extractivisme en contexte de croissance verte en prenant ce cas de projet d’exploitation de lithium au Québec. Précisément dans cette présentation, le contexte de la problématique, la collecte de donnée, les résultats et les analyses préliminaires furent abordés. 

Conférence présentée le 9 octobre 2009 par le Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation (CEIM) et l'Institut d'études internationales de Montréal (IEIM), dans le cadre de la table ronde «Haïti, ou l’impossible développement».

Conférencier
Daniel Holly, Professeur au Département de science politique de l’UQAM et membre du Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation (CEIM)

Conférence présentée par l'Institut des sciences cognitives, le 30 novembre 2011.

Conférencière: Franco Lepore

Michel C. Doré : « Pandémies, changements climatiques, conflits géopolitiques : illustrations de la nécessité de renforcer notre résilience collective »

Sonia Lupien : « Ceci n’est pas un stress, c’est un défi : apprendre de la COVID-19 »

Pascale Brillon : « Maximiser notre croissance post-traumatique individuelle et collective : apprendre avec créativité de la COVID‑19

En sciences humaines, la résilience, qu’elle soit physique, psychologique, matérielle ou encore systémique, peut être vue notamment comme la capacité de l’être humain à s’adapter aux différentes expériences traumatisantes de la vie, voire de les dépasser afin d’atteindre une nouvelle forme d’équilibre, et ce, que ce soit à l’échelle d’un individu, ou d’une société.

Or, le parcours des individus et des collectivités est parsemé d’expériences qui peuvent déstabiliser l’ordre établi à divers degrés. Les guerres, les catastrophes naturelles et, dans le cas exemplifié, les épidémies comme celle de la COVID-19 sont autant d’événements dont les conséquences peuvent avoir d’importantes répercussions, tant à l’échelle individuelle que planétaire, sollicitant une résilience humaine à plusieurs niveaux.

Si les événements perturbateurs ne peuvent être prévus avec précision, il demeure que nous pouvons prédire avec certitude qu’il en surviendra de nouveaux. Le renforcement de la résilience individuelle, collective, sociétale apparaît dès lors comme une clé essentielle du retour à l’équilibre ou du « retour à la normale », diront certains, qui pourtant est souvent parmi les déclencheurs de la crise elle-même.

Que peut-on apprendre de la crise sanitaire déclenchée par la pandémie de COVID-19? À travers les réflexions de nos trois experts, monsieur Michel C. Doré ainsi que mesdames Pascale Brillon et Sonia Lupien sur la question, cette 4e Grande conférence ambitionne d’identifier les ingrédients qui nous permettent d’envisager l’avenir sans trembler; l’adversité devenant parfois une occasion de s’améliorer.

Les grandes conférences de la Faculté des sciences humaines soulignent l’immense contribution des sciences humaines à l’avancement humain et au progrès social, ainsi que leur grande importance dans le paysage social et scientifique contemporain.