Webinaires des 13 et 14 avril 2021 organisés par l'Association des étudiants-es aux cycles supérieurs en science politique et en droit (AECSSPD-UQAM)
La pandémie que nous avons vécue ces derniers mois a bouleversé de nombreux aspects de nos vies individuelles, de notre organisation sociale ainsi que de l’ordre mondial. À l’image de toute crise, elle a redessiné les préceptes de la vie en société.

Les webinaires de l'AECSSPD ont donc réuni des communications d'étudiants-es aux cycles supérieurs s’interrogeant sur l’impact des crises sur la manière dont les différentes sphères de notre existence coexistent et s’équilibrent entre elles. 

Animation : Ariane Masquilier

Panel 1 : Les crises et leur réception

• Cosmas Gabin Mbarga Asseng. COVID-19 : Constructions discursives nationales de la pandémie mondiale.
• Stacey Sobieck. Catastrophe naturelle et crise : comparaisons des effets des ouragans Irma et Maria en Dominique et en Guadeloupe

Panel 2 : Crises et enjeux internationaux

• Louis-Philippe Jannard. Gestion pénale des frontières internationales en temps de pandémie : de l’étranger au citoyen “indésirable”?
• Benjamin Gbandi O. Dare. L’impact de la covid-19 sur la coopération en matière de maintien de la paix en Afrique.

Joanne Burgess | Le Quartier latin: un passé et une identité complexes
Juan-Luis Klein | L’approche territoriale pour faire du Quartier latin un laboratoire de bien vivre
Christian Yaccarini | Pour une revitalisation durable du Quartier latin: des interventions multiples et intégrées
Stéphane Pallage, recteur de l’UQAM | Mot de bienvenue
Priscilla Ananian, vice-rectrice associée à la relance du Quartier latin | Allocution d’ouverture

Le Quartier latin est souvent décrit comme un lieu vivant, quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit. Premier lieu de la bourgeoisie canadienne-française à Montréal, il a été traversé par plusieurs phases de développement social, économique, politique, culturel, mais il a vécu plusieurs cycles d’effritement : son tissu urbain a été mis à rude épreuve au fil des ans et en particulier dans les dernières années avec la pandémie. Par ailleurs, rares sont les personnes capables de tracer des limites claires à ce quartier à l’identité complexe.

Avant même de penser à la revitalisation ou à la relance du Quartier latin, il est bon de connaître ce qu’est l’approche territoriale intégrée et son potentiel de développement, ainsi que l’histoire de ce secteur de Montréal, qui est tout sauf linéaire. L’expérience nous dicte également qu’il faut se doter d’une vision qui tiennent compte de l’ensemble des acteurs et des actrices du quartier et de leurs besoins en matière d’occupation du territoire comme milieu de vie et de socialisation. La construction, voire la reconstruction d’un quartier exige que l’on s’attarde à plusieurs de ses traits distinctifs notamment sur le plan culturel, social, urbain, économique, écologique, citoyen.

Que nous apprend l’approche territoriale sur un secteur comme le Quartier latin? Comment s’est-il définit à travers le temps? Comment s’y prendre pour assurer la revitalisation du Quartier latin? Les sciences humaines peuvent offrir des informations pour comprendre et proposer des orientations pour assurer une relance durable et prometteuse de ce secteur vivant de Montréal. C’est ce que madame Joanne Burgess ainsi que messieurs Juan-Luis Klein et Christian Yaccarini aborderont avec nous le 16 avril 2024, à 18 h. Cette conférence sera suivie d’une période de question et de discussion avec l’auditoire.

Cet événement est la sixième Grande Conférence organisée par la Faculté des sciences humaines de l’UQAM dans le cadre de la série des Grandes conférences en sciences humaines. Cette série de conférences souligne la contribution des sciences humaines à l’avancement humain et au progrès social, ainsi que leur importance dans le paysage social et scientifique contemporain.

Face à la crise socioécologique actuelle, quel rôle doivent jouer les citoyens?

Avec nos sociétés de plus en plus individualistes, se sentent-ils concernés par la «chose publique»? De quels leviers disposent-ils entre l’État, l’entreprise privée et la société civile? Et quel rôle les organisations communautaires ou nationales, voire l’éducation et les universités, peuvent-elles jouer? Réflexion sur la nécessité d’une transformation sociale et le pouvoir d’agir des citoyens.

Débat avec la participation de:

Karel Mayrand, directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki et président du Projet de la réalité Climatique d’Al Gore pour le Canada;

Mélissa Mollen-Dupuis, cofondatrice de la section québécoise du mouvement Idle no more et animatrice communautaire au Centre de développement communautaire autochtone de Montréal;

Lucie Sauvé, professeure titulaire au Département de didactique de l’UQAM et directrice du Centre de recherche en éducation et formation relatives à l'environnement et à l'écocitoyenneté;

Laure Waridel, directrice générale du Centre interdisciplinaire de recherche en opérationnalisation du développement durable (CIRROD) de l’École polytechnique de Montréal. Cofondatrice et ancienne présidente d’Équiterre;

Animation : René Audet, directeur de l’Institut des sciences de l’environnement et professeur au Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale de l’UQAM.

Cérémonie officielle de remise des diplômes aux finissants universitaires. Remise d’un doctorat honoris causa à la militante des droits autochtones Evelyne St-Onge. 

Cérémonie du 13 novembre 2015 à 19h30